Édition du lundi 10 septembre 2012
Un plan quinquennal de lutte contre la pauvreté et l'exclusion
Réunion de rentrée, ce lundi 10 septembre, pour le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE), présidé par Étienne Pinte. La ministre déléguée chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, Marie-Arlette Carlotti, devrait assister à cette réunion plénière pour présenter la prochaine Conférence nationale de lutte contre la pauvreté et les exclusions prévue les 12 et 13 novembre au Palais d’Iena, à Paris. Cette conférence devrait aboutir à l'élaboration d'un « plan quinquennal pour l'égalité, la dignité et pour la lutte contre la pauvreté et les exclusions ». Ce plan pourrait être présenté lors du prochain congrès de l'Uniopss, à Lille, du 23 au 25 janvier 2013, comme l'a indiqué le président de la République, en visite cet été dans un centre d'accueil de jour du Secours Catholique à Colombes (Hauts de Seine).
Dans son dernier rapport, le CNLE a rendu un certain nombre de préconisations sur le « reste à (ou « pour ») vivre ». Autrement dit ce dont disposent les ménages une fois déduites leurs charges pour faire face au quotidien. C'est sur cette notion de reste à vivre que les travailleurs sociaux attribuent des aides locales (communales ou associatives). Mais, comme le relève le CNLE, le mode de calcul est loin d'être harmonisé. Il est « inconcevable, lorsque le contexte économique est difficile, de faire porter sur les plus faibles le poids d’un environnement contraint et de faire payer relativement plus cher à ces ménages l’accès aux services essentiels et les biens de première nécessité », insiste le CNLE qui demande notamment que le mode de calcul du reste à vivre soit uniformisé et que les minima sociaux (notamment le RSA) soient réévalués. Il demande aussi une plus forte régulation des loyers par l'État et une véritable politique d'investissement dans la prévention, visant à préserver et encourager l'autonomie des personnes plutôt qu'à pallier les failles d'un système où certains n'ont comme seule ressource que de solliciter des aides.
Télécharger le rapport du CNLE.
Dans son dernier rapport, le CNLE a rendu un certain nombre de préconisations sur le « reste à (ou « pour ») vivre ». Autrement dit ce dont disposent les ménages une fois déduites leurs charges pour faire face au quotidien. C'est sur cette notion de reste à vivre que les travailleurs sociaux attribuent des aides locales (communales ou associatives). Mais, comme le relève le CNLE, le mode de calcul est loin d'être harmonisé. Il est « inconcevable, lorsque le contexte économique est difficile, de faire porter sur les plus faibles le poids d’un environnement contraint et de faire payer relativement plus cher à ces ménages l’accès aux services essentiels et les biens de première nécessité », insiste le CNLE qui demande notamment que le mode de calcul du reste à vivre soit uniformisé et que les minima sociaux (notamment le RSA) soient réévalués. Il demande aussi une plus forte régulation des loyers par l'État et une véritable politique d'investissement dans la prévention, visant à préserver et encourager l'autonomie des personnes plutôt qu'à pallier les failles d'un système où certains n'ont comme seule ressource que de solliciter des aides.
Télécharger le rapport du CNLE.
Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2